Double intervention nocturne pour les sauveteurs du Marin

Dans la nuit du 21 au 22 juillet 2017, la SNS 256 a appa­reillé par deux fois et mené des inter­ven­tions en coor­di­na­tion avec le Dragon 972 et le SDIS 972.

Il est 21 h 30 dans la nuit de vendredi à samedi quand la première alerte est donnée par le CROSS. À 21 h 45, la vedette SNS 256 La Sauve­garde appa­reille à la recherche d’une poten­tielle embar­ca­tion à la dérive. Des personnes sur la côte auraient aperçu deux tirs de fusées de détresse en face de sainte Luce. La vedette est épau­lée par l’hé­li­co­ptère Dragon 972 de la Sécu­rité civile et un MAYDAY est commu­niquée sur le canal VHF 16. Après 1 h 30 d’in­ves­ti­ga­tions, les infor­ma­tions recueillies auprès des bateaux en mer dans le secteur et les recherches radars et aériennes infruc­tueuses poussent le CROSS à rendre la liberté de manœuvre à l’hé­li­co­ptère et à la vedette des sauve­teurs du Marin. La Sauve­garde rentre à quai.

1 h 50 du matin, nouvelle alerte. La vedette de sauve­tage appa­reille une seconde fois à 2 h0 8 pour cette fois-ci passer à l’ac­tion. Un voilier mono­coque de 12 m est à la dérive secteur rocher du Diamant et une de ses deux occu­pantes a fait un malaise et a perdu connais­sance pendant plusieurs minutes. L’équi­page en liai­son VHF avec le bateau le repère rapi­de­ment malgré la nuit noire et les grains. Le voilier est en panne moteur et l’ab­sence totale de vent ne lui permet plus d’avan­cer. Le bateau arrive de Guade­loupe et une occu­pante est dans un état d’épui­se­ment avancé. Des sauve­teurs sont débarqués à bord du bateau requé­rant, l’état de la personne s’est amélioré, ainsi l’équi­page commence le remorquage du bateau vers un mouillage sûr à Sainte-Anne et effec­tue un bilan. La commu­ni­ca­tion de ce bilan au CROSS Antilles – Guyane abouti au déclen­che­ment d’un VSAV des sapeurs pompiers et une évacua­tion vers le CHU de Fort-de-France à l’ar­ri­vée à quai aux alen­tours de 4 h 30.
 
Le lende­main matin, les sauve­teurs de la station se sont retrou­vés pour entre­te­nir le bateau qui a été beau­coup solli­cité par les multiples inter­ven­tions de la semaine.
 
Bravo à l’équi­page de la SNS 256 et au patron !